25/03/18 : étape 1 / 14, arrivé à Mérida, 16 km / 300. « Les bruits qui courent »
25/03/18 étape 1 : Mérida, 16 km / 300.
Un pied devant l’autre, 20 000 fois, le temps de réfléchir, et de recommencer demain.
« Il y a des bruits qui courent »
La semaine dernière, mon neveu m’a téléphoné : « il y a des bruits qui courent dans Barsac comme quoi tu vas revenir ».
Sourire de ma part. « Les bruits », je les ai connus… Visiblement ils perdurent malgré mon absence !
Parfois même, ils courent « les bruits ». Ils sont souvent lourds « les bruits ». Quand Ils concernent la vie affective et donc « privée », ils deviennent vite du poison « les bruits », de l’acide. Qui s’écoule goutte après goutte. Et que dire des supposées ambitions qui peuvent faire peur à leurs auteurs (des bruits), contrariant les leurs ? Petites ou grandes, c’est selon. En réponse : souvent de la jalousie, parfois de la méchanceté, voir de la haine.
Un jour je parlerai de certains faits. Mais uniquement si cela est utile. Pour le moment ça ne l’est pas.
Une chose est cependant certaine : les seules eaux qui me ravissent, sont celles dans lesquelles s’évertuent doucement mes carpes Koï.
Que les bruits continuent à circuler, courir même. Que certains de leurs auteurs continuent à intriguer… Moi, je marche. Il m’arrive même de voler c’est dire !
Ce serait mentir que de dire qu’il n’y a pas eu d’envie de revenir pendant les premières semaines qui ont suivi l’AVC, qu’il n’y a pas eu de sollicitations après mon retrait de la vie publique. Mais ce retrait est un choix (personnel), sage, logique compte tenu des séquelles cognitives. Il est définitif (dé-fi-ni-tif).
Je ne veux plus désormais qu’utiliser mon énergie utilement. Vivre une vie positive, apaisante, et pleine de sens.
Pendant que « des bruits courent », je préfère marcher, avec mes pieds et dans ma tête.